samedi 30 octobre 2010

Où l'on se lève très tôt le samedi...

Samedi matin, 9h30.

J'attrape mon vélo pour aller récupérer un colis à la Poste (comme 20 autres personnes en même temps que moi, j'en suis sûre).

Au bout de 200 mètres, tiens j'ai du mal à pédaler. Je me sens déjà vaguement essoufflée, j'ai chaud. Instant de panique. Je le savais : je suis devenue une grosse patate. C'est ce nouveau travail en périphérie, plus moyen de m'y rendre en vélo. Je suis collée à mon PC toute la journée, voiture-boulot-dodo. J'ai certainement déjà pris 6 kilos en 2 mois, c'est sûr. Et je vais devenir obèse. Je ne rentrerai plus dans aucun de mes vêtements et je devrai travailler nue. Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j'erre ??

Je pédale encore, échafaudant un plan de secours pour mes mollets atrophiés. Je visualise le stepper remisé dans un coin de l'appartement, me promettant d'en faire tous les jours pendant 1 mois. Ca devrait le faire, pour un début. J'ajoute à ça un régime drastique, évidemment. Il s'agit de me remettre en forme, et sérieusement !

Je me perds dans mon flot de pensées gym tonic quand j'arrive à destination. Je gare mon bolide et mes yeux s'attardent sur la roue arrière avachie.

Epiphanie.

Une ampoule brille de 1000 feux au-dessus de ma tête.

Non, je ne suis pas en train de me transformer en grosse patate, c'est juste la roue de mon vélo qui est dégonflée ! C'est sûr, on pédale beaucoup moins bien avec un pneu sous-gonflé.

...

Mon travail de patate, ma voiture de patate, mes journées de patate ? 

Je ne vois pas du tout le rapport. Allez, passe-moi un Schokobon.

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