La Fille Sauvage - Jim Fergus

Voilà un loooong moment que j'ai terminé ce bouquin, du même auteur que Mille femmes blanches, pour mémoire. J'ai mis un loooooooong moment pour le lire, à coup de 4 pages par ci, 6 pages par là...

Non pas que ce fut nul. Au contraire, du Jim Fergus tout craché ! Un remake de Mille femmes blanches. Bref, j'ai kiffé. Vu que ça fait 1 mois que je l'ai fini, je me souviens plus trop de l'histoire en fait. Mais bon ça se lit très bien, c'est un récit initiatique, doublé d'un flash back, doublé d'un journal intime, doublé d'une fresque historique, doublé d'un plaidoyer pour le respect, doublé de... c'est tout. 

Bref.

Sinon je tiens à signaler que je suis vraiment rien qu'une buse en blog ! Mais là mon excuse tient en un mot : DEMENAGEMENT. Doublé d'un endettement à vie, doublé de travaux à vie.

Tout ceci est disponible à l'adresse suivante : ici .

Bon ben merci, hein ! Et à la prochaine sur les blogs ! (c'est marrant, j'ai beau constater que j'arrive pas à tenir le rythme d'un blog, je m'accroche quand même, telle une moule à son rocher...) (j'y crois pas que la dernière phrase du bloug parle de moules... meeeeerde)

La Mort s'invite à Pemberley - P.D. James

Ca a commencé comme ça : avec des "iiiiiiiiiiiih", des "oooooooooh", et des "tihihihi, trop bien !!!"

Le jour où ma collègue m'a prêté Orgueil et Préjugés, le Retour de la Vengeance La Mort s'invite à Pemberley.

J'ai commencé le livre tout en réfléchissant à l'article de blog dithyrambique que j'allais forcément pouvoir écrire. Au même moment, des petits papillons dansaient dans mon ventre à la pensée de retrouver Elizabeth, Bingley et surtout ... Darcy <3

Après un prologue très réjouissant et plein de sarcasmes qui reprend toute l'histoire initiale, qui m'a fait pousser des petits couinements de joie ("iiiihhh Jane et Bingley ont des baybays!!") ("iiiiiiiiihhhhhhhhhhh Darcy a fait des petits Darcy Juniors avec Elizabeth!") et qui m'a fait espérer que le meilleur du bouquin était à venir... Ben en fait non.

Ce que j'ai aimé dans le roman : le prologue, où j'ai pu retrouver mes anciens amis, et l'épilogue ("encore un baybay!!!!!"). Et euh... ben c'est tout en fait.

Entre les deux, comment dire... J'ai survolé les pages maintes fois. Non pas que d'assister à un jugement en Angleterre au début du XIXème siècle ne m'intéresse pas... Oh wait! 

C'est surtout que ne connaissant les tenants et les aboutissants de la noblesse anglaise (juge de paix, magistrat, etc... connais pô!), j'ai eu beaucoup de mal à me situer dans le déroulement de l'histoire. 

Il faut rajouter à cela quelques longueurs : nul était besoin de lire le témoignage de Machin non pas une mais DEUX fois (bah oui, une fois à Pemberley et une fois lors du jugement... gné?). Ce qui vaut également pour Truc, Muche et Darcy (<3). T'es payée à la page ou quoi ???

Ça a recommencé à devenir intéressant au moment de reconstituer les faits (et là, le Détective Monk dirait : "Voilà ce qui s'est passé") : il y a donc effectivement un crime, un mobile, un coupable,  et un épilogue. Mais c'est quand même légèrement tiré par les cheveux !!!! C'est même carrément n'imp, je dirais.

J'ai vraiment très très envie de rajouter quelque chose mais ce serait un spoiler de la mort alors je vais m'arrêter là. 

(Rolàlà ce Wickham mais quel chaud lapin!! cette histoire d'échange d'enfant, non mais alors merci le bullshit! Et puis vas-y que finalement il a le droit à se petite rédemption perso mit voyage au Nouveau Monde, sans compter que Lydia doit vraiment être une cruche aveugle jusqu'au bout de la gaine pour accepter ça... Trop facile, de se débarrasser définitivement de lui. Et j'oubliais : "je fais mes aveux sur mon lit de mort et après hop je meurs" c'est pas un peu trop facile aussi ???)

Moralité : quand ta collègue te dis "n'achète pas le bouquin, je l'achète et je te le prête", ben tu l'ECOUTES. J'ai très bien fait sur ce coup-là !! 

Moralité n°2 : si tu kiffes Darcy (<3), ben tu vas en librairie, tu te caches dans un coin et tu lis le prologue et l'épilogue. Et ça suffit.

La troisième phase.

Il y a eu la phase "Années '60", dont j'ai déjà expliqué les origines il y a quelques articles. Durée de vie : de mes 10 ans à ... en fait elle est toujours opérationnelle. Il y a du Good Morning England, du Dirty Dancing, les Kinks, The Turtles, An Education... (liste non exhaustive) (si j'étais pas aussi paresseuse, je mettrais des liens Allocine ou Youtube partout)  (pas de bol, je suis une feignasse).

Puis il y a eu la phase "Jane Austen", qui a aussi été explorée dans un billet de blog. Durée de vie : de mes 18 ans à ... phase toujours en activité. Passion absolue pour Mr Darcy et cette sublime adaptation BBC *yeux qui pétillent*. Dans la foulée j'ai lu Raison & Sentiments et vu cette série absolument kitschissime diffusée sur Arte cet été : Orgueil & Quiproquos !

Et puis la dernière phase a été amorcée tout en délicatesse ce début d'année. J'ai nommé : "La ségrégation aux USA dans les années... heu tout ça quoi." Ça a commencé avec la lecture de La Couleur des Sentiments vers février. Livre que j'ai beaucoup aimé, et qui m'a donné envie de voir l'adaptation ciné. Envie concrétisée en avril par une concordance parfaite entre la disponibilité VOD du film ET mon envie irrépressible de tester le service VOD :) . 

Résumé rapide pour donner grave envie de le lire/le voir :

En plein dans les années 60, dans un état bien sudiste, les Noirs sont au service des Blancs et pourraient bien en raconter sur leurs conditions de vie pas faciles. Une jeune femme qui revient de l'Université et qui est bien décidée à devenir journaliste trouve son sujet idéal : faire parler les Bonnes. Qui deviendra un livre très controversé et qui pourrait bien faire évoluer les mentalités... Ou pas...

Je suis ensuite tombée sur un siouperbe film pendant mes vacances (août) : Beignets de tomates vertes. Le titre me disait quelque chose : et pour cause, à la belle époque de Canal+ à la maison chez popa-moman, il avait été diffusé et j'en avais vu quelques extraits. Mais alors merci le film obscur pour une fillette de 10 ans !

Résumé rapide pour vous donner grave envie de le voir :

Il y a deux histoires dans l'histoire : la première, celle de deux femmes dans les années 30 qui ouvrent un café sur fond de ségrégation et de prohibition. Le titre du film (ou plutôt du roman à la base) vient de leur recette fétiche servie au café. La deuxième histoire est celle de la femme des années 80 (Michel Sardou sors de ce corps!) à qui on raconte cette histoire et qui va s'émanciper de son mariage malheureux grâce à ces deux héroïnes. Ajoutez à ça une dose de suspense autour du meurtre de l'ex-mari de l'une sans doute tué par l'autre (ou peut-être pas), et ça nous donne une jolie fresque de l'Alabama et de la Géorgie.

Mais là, avec la lecture terminée ce matin même, j'ai nommé le fameux Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, je pense que j'ai mis les deux pieds dans ma nouvelle obsession du moment ! Ce livre mérite bien son titre de grand classique. J'ai a-do-ré !

Résumé rapide pour vous donner grave envie de le lire :

La quatrième de couverture annonce que le père de Jem et Scout (la narratrice, une FILLE, donc) est commis d'office pour défendre un Noir accusé de viol sur une Blanche. Mais le roman s'étale sur 3 ans (ou plutôt sur trois étés), et il y a tellement plus que ça... Il en va de la perte de l'innocence, d'un mystérieux voisin, des jeux entre copain l'été, du voisinage... Avec toujours le petit fond de ségrégation, le Noir qui n'a aucune chance face au jury de Blancs, l'avocat qui fait ce qu'il peut... Je ne peux pas vraiment en dire plus, mais vraiment c'était top. C'est pas tellement ce qui se passe qui est important, c'est vraiment l'ambiance... (ce que je retiens : mystère, moiteur de l'Alabama, "huis-clos" dans la petite ville)

Je suis bien contente de l'avoir lu en français par contre, parce qu'il y a pas mal de références très américano-américaines (guerre de Sécession avec les noms de généraux qui s'en suivent, auteurs de jeunesse de l'époque), et le livre était agrémenté de notes de bas de page pour expliquer la référence, c'était bien cool !

Combien de temps va me tenir ma nouvelle obsession ??

Intermède

Il semblerait que ma question sur le sexe de Harper Lee était prémonitoire (voir billet précédent).

Donc Google me dit que c'est une femme. (m'enfin c'est pas Google Image qui m'a convaincue hein !! y a matière à discuter je dirais...) (#mauvaiselangue)

C'est drôle, d'instinct je pensais que c'était un homme. (#instinctféminin) (#lol) (#je-viens-de-m-inscrire-sur-twitter-et-je-crois-que-parler-en-hashtag-c-est-trop-la-classe)

Donc, bref, je commence ma lecture, le narrateur est Scout, qui a un frère plus âgé et les deux passent l'été dehors à jouer et chahuter. Un petit garçon normal, quoi.

Page 40 : Putain mais Scout est UNE FILLE !!!!!!

Intuition féminine mes fesses !!!

Lectures à venir...

Dans ma frénésie de shopping, quels sont les prochains livres sur ma table de chevet ? 

(Dans un souci de transparence, je dois avouer que l'emploi du terme "table de chevet" est pour moi une sorte de licence poétique, pour plusieurs raisons :

1. Je n'ai pas de lampe de chevet, donc la lecture au lit, c'est un peu compliqué.
2. Je n'ai pas non plus de table de chevet, en fait. Mon côté du lit est contre le mur.
3. D'une manière générale, je ne lis que dans 3 pièces : le salon, la cuisine, ou... les toilettes. Voilà, c'est dit.)

- Ne tirez pas sur l'oiseau moquer, Harper Lee. Je viens tout juste de le commencer. Je me demande si Harper c'est un homme ou une femme ?? (ceci est une vraie question) (Google est mon ami)

- La Fille sauvage, Jim Fergus. Le même auteur que Mille femmes blanches... j'ai hâte.

- Marthe et Mathilde, de chais plus ki. Ca parle un peu d'Alsace, d'une amitié franco-allemande pendant les différentes guerres...

- Le Clan des Otori, I, de Lian Hearn. En fait çui-ci je l'ai lu, mais je ne sais pas si je vais lui consacrer une critique (notez le langage de pro). Je suis encore en pourparlers avec moi-même pour savoir si je vais lire la suite ou pas...

A suivre...

Un Jour - David Nicholls

15 juillet 2012.

J'étais dans une librairie, prête à faire des folies avec mon portefeuille. J'ai acheté une tonne de bouquins pour pouvoir faire pleeeeein de critiques constructives et pleines de spoilers ici ! Et donc, je vous le donne en mille, Un Jour, de David Nicholls.

(OK en réalité la date ne colle pas du tout, le 15 juillet c'était un dimanche cette année, je m'en souviens car on s'est grave fait spolié du 14 juillet qui est tombé un samedi. Les nerfs.) (en gros ce fut acheté jeudi, et lu dévoré en 3 jours à la faveur des vacances et de la glandouille qui en découle.)

Pourquoi Un Jour ? Un jour parce que la construction du bouquin est très surprenante : la rencontre, puis les vies croisées de Dexter et Emma, le tout sur une vingtaine d'années, chaque chapitre ayant lieu un 15 juillet (de 1988 à 2007).

J'ai acheté le livre car l'adaptation ciné (que je n'ai pas vue) m'intriguait, et que je me suis dit qu'une petite comédie romantique pouvait être sympa et facile à lire. (meeeeeerde, si ça se trouve j'ai des goûts de chiotte ???)

STOP. Je vous arrête tout de suite. J'ai trouvé cette histoire assez chiante, très loin de "la sublime histoire d'amour doublée d'une fresque de l'Angleterre des 20 dernières années". LOL quoi.

En gros, ça donne ça : l'histoire commence au lendemain de la remise des diplômes, Emma et Dexter sont donc prêts à entrer dans la vraie vie. Dexter est un fils de bourge et Emma vient des quartiers prolos.

En résumé, leurs vies ça devient ça : Dexter devient un gros con imbu de lui-même qui passe son temps bourré et drogué. Emma enchaîne les boulots de merde, passe son temps à s'auto-déprécier et se met en couple avec un mec qu'elle n'aime pas, mais bon plutôt ça que vieille fille.

Heuuu....

Bref. J'ai lu pas mal de pages en diagonale, pour finalement finir sur un WTF ... Donc je conseille pas.

Ce que j'ai malgré tout aimé : en gros un passage où la mère de Dexter veut lui annoncer quelque chose mais le moment est mal venu. "Je te le dirai demain mon chéri". OK, sauf que le chapitre se termine là, et le suivant c'est l'année d'après. Pas mal. Il y a quelques trucs dans le genre dans le bouquin.

Verdict : je serais curieuse de voir comment le film est tourné. Mais sinon c'est tout, le livre va trouver sa place dans mon étagère Billy et ne plus jamais la quitter (sauf si j'ai une table bancale, éventuellement). Erreur d'achat, on va dire...

Mille femmes blanches - Jim Fergus

Faisons un point sur mes dernières lectures. J'ai envie de commencer par ce roman. Mille femmes blanches. Un titre qui ne m'a jamais vraiment fait envie, et pourtant j'ai l'impression d'avoir entendu parler de ce bouquin depuis des années et des années. 

Comment dire. 

C'est pas que j'ai aimé. J'ai über-kiffé. Je pensais sincèrement que bon, les westerns, les indiens, la conquête de l'ouest, très peu pour moi.

Et pourtant.

J'ai été totalement happée par ce livre.

Je ne sais pas trop si c'est vraiment tiré d'une histoire vraie, à vrai dire ça n'a pas tellement d'importance. 

L'histoire (merci la 4ème de couverture) : En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart vient en réalité des pénitenciers et des asiles... L'une d'elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste alors à la lente agonie de son peuple d'adoption...

 Entre la grande fresque historique, la rencontre avec le peuple indien, le choc des cultures entre les blancs et les indiens, et les histoires de femmes (émancipation/soumission/prise de pouvoir/etc), tout ça forme un cocktail du tonnerre !! 

C'est écrit sous forme de journaux intimes, les carnets qu'écrira May tout au long de son "aventure". J'ai beaucoup aimé l'évolution de son caractère : au début très prude, elle finit par s'adapter et raconte qu'elle se balade toute nue avec ses copines, car après tout c'est bien plus pratique !

Sans vouloir trop en dire, je peux dire que j'ai pleuré comme une grosse madeleine enrhumée sur toute la dernière partie du livre. C'est d'ailleurs un peu compliqué de lire avec les yeux mouillés (c'est tout flou).

En bref, Mille femmes blanches c'est bon. Mangez-en. 

(c'est pas encore gagné pour la critique littéraire de l'année)

 

The Hunger Games - Suzanne Collins

J'ai vu The Hunger Games. Puis j'ai lu The Hunger Games. Puis j'ai revu The Hunger Games. 

Puis j'ai stalké Liam Hemsworth (RRRrrrr) sur Google et j'ai vu qu'il allait épouser Miley Cyrus (WHAAAAAT?????). J'ai un peu stalké Jennifer Lawrence et constaté que dans la vraie vie elle ressemble à une bombasse californienne, ça m'a un peu refroidie. Mais Liam Hemsworth, quoi, le frère de Thor ! (Google est ton ami, j'ai la flemme de chercher des photos)

Bon. Je pense qu'en ces quelques phrases, The Hunger Games mérite un article sur ce blog !

Quand j'ai vu le film à sa sortie, j'ai beaucoup aimé. A 1000 lieues du phénomène Twoilette, enfin une héroïne à qui on ne la fait pas, qui se bat avec brio et qui mène la barque. J'ai bien aimé la mise en scène, ça me rappelait beaucoup 1984 de George Orwell qui m'avait marquée au lycée. L'esthétique choisie me plait aussi, le contraste entre le District 12 quasiment couleur sépia et le Capitole avec ses habitants aux looks improbables. Le président qui fout les flipettes car c'est le seul qui arbore un look normal... En somme une bonne petite dystopie.

Et puis j'ai lu le livre il y a quelques semaines. Du coup j'hésite. J'ai tout lu d'une traite, j'étais happée par le suspense (alors que j'avais. déjà. vu. le. film.), mais... je suis chafouine. Il y a des choses qui m'ont plu, d'autres moins... J'aimerais tellement passer des heures à décortiquer le tout avec mon chien !

J'ai aimé :

• La description de ce monde totalitaire est plutôt bien tournée. Je ne suis pas fanatique de science-fiction, mais finalement j'ai bien adhéré à ce monde parallèle, ni tout-à-fait futur, ni tout-à-fait passé, à base de rébellion, de répression, de marché noir...
• Cette héroïne courageuse, forte, chasseresse. Je me répète, mais elle m'a fait l'impression "en creux" de cette bécasse de Bella (apparté : oui, j'ai lu Twoilette. Je n'en suis pas fière. Mais il faut connaître ses ennemis pour pouvoir mieux en parler).
• Les échos à notre société (du style : Katniss qui découvre sa douche et l'eau chaude courante, elle qui ne s'était jamais lavée quand dans un bac d'eau réchauffée sur le feu), le parallèle entre la surconsommation et le monde de disette dans lequel vit Katniss.  
• Le système des sponsors, le fait que pour gagner il faut être adoré par le public. La volonté de faire le show. J'ai beaucoup aimé comment les choses étaient présentées.  J'ai trouvé que ça passait super bien dans l'histoire. Le fait que les tributs en soient conscients m'a plu. Du style "oh ben ça va, aujourd'hui on s'est fait des bisous, donc c'est pas grave si personne n'est mort car on a quand même fait du spectacle ! on va pouvoir dormir tranquillou !"

J'ai moins aimé, mais bon j'ai un peu aimé quand même :

•  Les mutts. WTF? Surtout à la fin, les fameux 23 trucs bizarroïdes qui reprennent l'ADN des tués. Heuuuu... Comment dire... j'adhère pas trop.
•  Mais bon, j'ai un peu aimé quand même les "Tracker Jackers" (les guêpes tueuses), et j'ai beaucoup aimé l'histoire des "Mockings Jays", mélange entre des mutts et des vrais oiseaux de la forêt (Jabberjay (gros mouchards bâtards) + Mockingbird = Mocking Jay)
• J'ai pas aimé l'ébauche de triangle amoureux qui se forme entre Katniss, Peeta et Gale. Merci, mais je suis vaccinée depuis le pire triangle amoureux de l'histoire des triangles amoureux, j'ai nommé le célébrissime Bella/Edward/Jacob. Ça n'augure vraiment rien de bon pour la suite, à tel point que j'hésite fortement à ne pas lire les tomes 2 et 3...
• Mais bon, j'ai un peu aimé quand même les sentiments qui se tissent entre Peeta et Katniss, le fait qu'on ne sache jamais vraiment si c'est du vrai ou pas. Pour Peeta apparemment c'est du vrai de vrai, pour Katniss on sait pas trop, y a quand même une part de vrai (à force de se sauver mutuellement la vie, je pense qu'il y a forcément des sentiments qui naissent, au moins un léger syndrome de Stokholm!) ! J'ai trouvé les interrogations de Katniss très vraies, dans le style ado tourmentée qui n'a jamais vraiment réfléchi aux choses de l'amour (Oh mon dieu, mais en fait peut-être que Gale me kiffe ? mais est-ce que je le kiffe aussi ? Je ne sais pas, mais là je suis coincée avec le fils du boulanger, je l'embrasse parce que j'ai pas le choix, mais en fait peut-être que j'aime bien quand même... JE SUIS PERDUE).

Et dernière chose :  je n'ai pas vraiment aimé comment la fin du bouquin part en sucette, car il faut absolument faire monter la sauce pour les tomes suivants : oui, certes vous avez gagné, mais ATTENTION KATNISS DERRIERE TOI !! Oui tu le sais, les pires heures sont devant toi, ils vont s'en prendre à ta famille, tu dois continuer à jouer le jeu mais personne n'est dupe... Bla. Bla. Bla. 

 

Du coup je crois que j'ai préféré le film au bouquin (ce qui est fort rare en général !). Enfin je ne sais pas.

 

Les scènes qui me font dire que j'ai préféré le film :

 

• Les scènes avec Seneca. Les discussions "off" qu'on ne voit pas le dans le bouquin mais qui sont très parlantes entre le président et Seneca.
•  Les scènes de fin, quand Katniss abrège les souffrances du dernier vivant beaucoup plus vite que dans le bouquin.
• La scène rapide ou Seneca se voit proposer gentiment le suicide avec les baies mortelles (quelle ironie, j'ai adoré)

Mais, également, les scènes qui me font dire que j'ai préféré le bouquin :

 

•  Les temps morts, quand l'action est au ralenti mais que tout de même la tension monte car on sait bien que la suite sera sanglante.
• Les réflexions de Katniss, qu'on ne décèle pas aussi bien dans le film.
• euh... je crois que c'est tout.

 Bon, ben je crois que j'ai préféré le film !

 

Quel roman j'ai pondu !! Franchement ça m'étonne pas que le chien soit gavé dès que j'ouvre la bouche. ^^

 

J'ai aucune conclusion à ajouter pour clore ce billet proprement. Désolée.

Blog's Not Dead

Bon bon bon.

Dernier post le 19 décembre 2010. Il y a eu une légère faille spatio-temporelle... Entre-temps j'ai validé mon année (les écritures comptables n'avaient plus aucun secret pour moi. Avaient. Car c'est fini, j'ai tout oublié après l'exam.) . OH WAIT. J'ai validé ma quatrième année aussi !

Après mûre réflexion, j'ai aussi trouvé une putain de ligne éditoriale qui déchire. Je crois. Mais enfin rien n'est moins sûr. Là je suis en vacances, tranquille glandouille à la maison, je repense à mon pauvre blog abandonné et je me dis "et pourquoi pas un come-back?"

Mmmh. Nous disions ligne éditoriale. En fait je suis méga frustrée de ne pas pouvoir disséquer chacune de mes lectures, chacun des films que je voie et qui me font battre mon petit coeur. Faire un résumé global à mon chien, OK, mais faudrait qu'il participe légèrement au débat. (oui j'vous ai pas dit : maintenant j'ai un chiiiiiieeeeeeeeeen!!!!!!! mais c'est hors-sujet) (jusqu'à ce que je décide du contraire) (ça existe les lignes éditoriales Fous-Y-Tout?)

Donc je pense que je vais utiliser ce blog pour disséquer, analyser, résumer, et même stalker comme une psychopathe tous les livres et films que j'ai lus/vus.

Uéééé.

Donc si jamais un lecteur égaré arrive par ici, je le prie de se joindre au débat. Sinon je commence à parler de mon chien, et je te préviens, j'ai du dossier !