dimanche 19 décembre 2010

Où il fait froid l'hiver...

Je ne suis pas morte.


J'essaye de ne pas sombrer sous le travail-la montagne de devoirs-le réveil diabolique-il fait nuit quand je me lève-tiens il fait nuit quand je rentre aussi...


HELP!


Ca faisait looooongtemps que je n'avais plus eu autant de stress, merci la reprise d'études !


Stress pour ce fucking dossier à rendre en janvier.
Stress pour cette fucking problématique à trouver.
Stress car bon sang mais comment je vais trouver une problématique en compta-gestion alors que je bosse dans le commercial !
Stress car ces fucking fêtes tombent les week-end mais comment je vais pouvoir bosser alors que j'ai pas de vacances du tout !!!
Stress pour ces fucking fêtes de Noël tout court...
Stress d'obtenir ce fucking diplôme, 6 mois à tenir mais est-ce que je vais vraiment me lancer dans un master si je suis déjà au bord du gouffre maintenant ???


Je me sens donc un poil angoissée.


Mais comme le dirait si bien mon ami Arnold : I'll be back.

mardi 16 novembre 2010





Ai repris l'école. STOP. Suis débordée. STOP. 


Repasserai par là quand j'aurai pondu mon rapport + serai devenue bilingue compta/gestion. STOP.


Suis vraiment une grosse merde (bon j'ai tenu genre 3 semaines, c'est honorable). STOP


Gros bisous ;-)

samedi 6 novembre 2010

Où l'on a de l'orgueil et des préjugés...

Or donc nous avons constaté que j'ai des références ciné douteuses. 

Mais je le vis bien, merci.

Je m'en vais prouver ici que j'ai cependant de très bonnes références littéraires, nous plongeant tout droit dans l'Angleterre du XIXème qui fleure bon la campagne et les amours contrariées.

Je parle bien sûr des romans de Jane Austen, grande prêtresse Harlequin de l'époque (il m'aime, il ne m'aime plus, je l'aime, il est beau, il est riche, nous nous aimons, FIN).

J'ai notamment beaucoup aimé Orgueil et Préjugés. Bon, en vrai le livre était un peu trop épais alors j'ai regardé le film. Mais c'est pareil, non ? (Paraît que c'est une très bonne adaptation.)

(Je ne parle pas du film avec Keira-rachitique-Knightley mais de la mini-série BBC avec, mais on y reviendra, Colin-épouse-moi-Firth.)

L'histoire:

Il était une fois cinq soeurs, dont la mère cultive l'unique ambition de les marier rapidement à des jeunes hommes de (très) bonne fortune.

Il y a Jane, l'aînée, qui est jolie (et pas trop bête);
Elizabeth, qui est intelligente (et pas trop vilaine);
Mary, qui n'est ni jolie ni intelligente et qui chante faux;
Kitty, qui manque de jugeote;
Et Lydia, la petite dernière écervelée.

Un jour, deux hommes arrivent en ville et ils sont riches, très riches.

Le sang de Maman Bennett ne fait qu'un tour : le riche Bingley et le très riche Darcy épouseront ses filles (et de préférence les deux plus jolies et intelligentes) !

Bingo, tout le monde se rencontre au bal et Bingley flashe carrément sur Jane. Sauf que, dommage, Darcy laisse échapper que "ouais, bon, Elizabeth elle est pas terrible-terrible..." Damned ! Elizabeth est grave vexée et décide que Darcy n'est pas si beau que ça et qu'en plus c'est rien qu'un plouc arrogant.

Pendant que Maman Bennett monte des plans sur la comète quand au futur (éventuel) mariage de sa progéniture avec Bingley-le-très-bon-partiElizabeth tourne la page du sien et s'amourache du beau militaire Wickham (l'uniforme, la moustache, tout ça...). 

Darcy n'a pas l'air jouasse de voir se rapprocher les deux jeunes gens, on dirait même qu'il a une dent contre Wickham. Paraîtrait qu'ils ont été élevés ensemble et qu'il lui aurait fait un sale coup, à l'époque...

Pendant ce temps, Jane tombe grave amoureuse de Bingley et même que c'est réciproque. Mais à l'époque on se faisait pas de bisous avant d'avoir une bagouse alors tout ça se passe un peu dans leurs têtes respectives... Jane introvertit si bien ses sentiments que Darcy, en bonne concierge qui se mêle de tout, décide de tout faire pour empêcher le mariage.

Et puis tant qu'à faire, il décide de pourrir également l'éventuelle union de Wickham et Elizabeth, en révélant à cette dernière que son chouchou n'est rien qu'un gros blaireau coureur de jupons, preuves à l'appui. Elle ne révélera  rien, promis, pour ne pas ruiner l'honneur de toute une famille (je crois, je me souviens plus bien).

C'est alors que Lydia-la-futée entre en scène : partie en villégiature chez sa cop's mariée à un colonel, elle va au bal des pompiers des militaires où elle croise ce gros enfoiré de Wickham !! Elle est jeune, pas farouche... Il a tôt fait de la séduire et de s'enfuir avec elle dans le péché le plus total !!!!! 

Marquons ici une pause pour reprendre notre souffle devant ce suspense insoutenable. Lydia va-t-elle ruiner l'honneur de toute sa famille et par la même occasion empêcher le mariage de Jane (déjà pas mal compromis par ailleurs) ? Darcy est-il vraiment un gros plouc arrogant ? Y aura-t-il une intrigue pour Mary autre que "elle joue du piano et chante faux" ? Elizabeth va-t-elle finir vieille fille (ce serait bien dommage, elle et Jane étant les deux espoirs de la famille niveau bon mariage) ?

En apprenant la nouvelle de la fuite de Lydia avec WickhamElizabeth est effondrée car elle seule comprend l'étendue de la catastrophe. C'est la Bérézina : le mariage de Jane est en train de partir à vau-l'eau, Lydia va pourrir la réputation de toute la famille, et Elizabeth n'a pas l'ombre d'un prétendant. Damned.

C'est alors que le miracle Harlequin se produit : en secret, Darcy retrouve les deux amants et les emmène devant l'autel pour les forcer à entrer dans le droit chemin du mariage d'amour. Et un problème de réglé, un !

Finalement, puisque l'honneur de la famille ne sera pas perdu sur 7 générations à cause d'une fugue, Darcy consent à ce que, peut-êtreBingley pourrait éventuellement épouser Jane, malgré une Maman Bennett un poil envahissante et deux soeurs déjantées.

Et puis tant qu'à faire, elle est bien mignonne cette Elizabeth -en fin de compte. Et puis intelligente, aussi. Et honnête. Et jolie. (déjà dit) Et bonne à marier, tiens.

Et puis ce sera économique d'organiser deux mariages en un ! (Quel gripsou)

C'est ainsi que se termine l'histoire de 3 des soeurs Bennett, par des mariages plus ou moins heureux avec des partis plus ou moins bons. Les autres, je sais pas, y a pas eu d'Orgueil et Préjugés Tome 2. FIN





PS: en fait je l'ai lu le livre, mais dans le bouquin il y est pas, lui :



Je sais pas toi, mais moi les rouflaquettes ça me rend folle !



Colin Firth, je suis toute à toi ! RRRrrrrrr

vendredi 5 novembre 2010

Où l'on tient sa promesse. Ou presque...

Top Gun.




Mais pourquoi parlerait-on de Top Gun en plein milieu d'une session spéciale Cary Elwes ??


...


Cela me paraît pourtant évident : tu me dis "Top Gun", je te réponds :


HOT SHOTS !




Ok, ok, c'est Charlie Sheen le héros, mais Cary Elwes reprend le rôle de Val Kilmer, alias "Iceman-je-mâche-mon-chewing-gum-comme-une-grosse-vache". Et il le fait bien.

Ce qui me suffit pour assurer la transition entre mes articles de blog car je ne suis pas bien exigeante comme fille. (Ce qui doit ici t'encourager, lecteur, à poster plein de commentaires -car je sais de source sûre que j'ai au moins 2 lecteurs).

Donc Hot Shots, c'est bon. Mangez-en.

Mais dis, je me rends compte qu'à part Dirty Dancing ♥, j'ai été élevée à Hot Shots, la Cité de la Peur, Sacré Robin des Bois...

Je crois que ça explique pas mal de choses sur mon humour ravagé.

D'avance, pardon.

(Non, reviens !!!!!)

jeudi 4 novembre 2010

Où la culture, c'est comme la confiture...

Comme vous vous êtes tous précipités pour acheter (?) le DVD de The Princess Bride, vous avez pu, vous aussi, tomber sous le charme ravageur de Westley, alias Carey Elwes.


Constatant la pauvreté culturelle de mes amis Facebook en ce qui concerne la filmographie de ce grand acteur, et en en déduisant ainsi celle de mon éventuel lectorat (??), je me dois aujourd'hui de mettre en lumière un autre film injustement méconnu : SACRE ROBIN DES BOIS ou plutôt devrais-je annoncer : "Robin des Bois, Hommes en Collants".




Parodie grandiose du Robin des Bois avec Kevin Costner, totalement inracontable (mais en même temps on connaît tous l'histoire).

Morceaux choisis :

- Robin, pourquoi penses-tu que le peuple t'écoutera ?
- Parce que, contrairement à d'autres Robin des Bois, je sais prendre l'accent anglais !

- On m'appelle Petit Jean mais attention : dans la vraie vie, je suis très grand !

- Sire, c'est moi où votre grain de beauté a changé de place ?
- J'AI UN GRAIN DE BEAUTE ???

Et enfin, THE slogan :

"Faut vraiment être un homme pour porter des collants !"


Je vous invite à cliquer LA (j'ai pas encore compris comment intégrer une vidéo, toutes mes confuses)


Et demain, nous parlerons de Top Gun. Ou presque.

lundi 1 novembre 2010

Où l'on découvre une histoire passionnante...

J'ai réussi à me procurer le DVD d'un film absolument culte. Tellement culte que quand je poste la réplique ultime de ce film sur Facebook, j'ai zéro réponse. (Pourtant je comptais au moins sur ma soeur mais elle est partie en vacances.)

Mes amis Facebook sont donc de gros incultes.

Et puisque je sais que j'ai au moins UNE lectrice parmi les-dits amis (Note de l'auteur : je n'ai pas encore fait mon coming-out bloguesque), je vais tâcher de rendre justice à ce film qui a marqué ma jeunesse.

Cocktail détonnant d'humour, d'émotions et d'aventures, The Princess Bride est un film qui ravira petits et grands.

Passons outre cette présentation pompeuse de mon cru et allons à l'essentiel : The Princess Bride est une parodie de conte de fées géniale :)

Le film démarre sur l'amour naissant entre la belle Bouton d'Or et son valet Westley sur fond de couchers de soleil pastels. Le courageux valet décide d'aller chercher fortune sur les mers afin de pouvoir épouser sa promise, mais son navire est attaqué par un terrible pirate qui ne laisse jamais de survivants. Westley est déclaré mort et Bouton d'Or est désespérée.

Quelques années passent et Bouton d'Or est sur le point d'épouser le prince du royaume contre son gré (mais il est riche et puissant et elle n'a donc pas vraiment le choix...).

Et là la véritable histoire commence.

* Attention, ce qui suit dévoile des moments-clé de l'intrigue *
mais tu ferais mieux de lire parce que le DVD n'est disponible qu'en Zone 1 alors bon courage pour trouver un lecteur compatible en Europe.

Donc nous avons un mariage princier en préparation, quand trois vilains kidnappent la belle pour pouvoir accuser le royaume voisin et déclencher une guerre. Le Sicilien Vizzini est la tête pensante du groupe et donne ses ordres à Inigo, fine lame espagnole, et à Fezzik, homme fort de son état. Les voilà en direction du royaume voisin quand ils se rendent compte qu'ils sont suivis par un étrange homme masqué de noir.

Vizzini ordonne à ses acolytes de le tuer mais l'homme en noir est meilleur escrimeur qu'Inigo et plus fort que Fezzik.

Réaction de Vizzini :
- C'est inconcevable !
- Tu devrais arrêter d'employer ce mot tout le temps, je ne suis pas sûr qu'il signifie ce que tu crois...

Vizzini s'engage donc dans un combat de l'esprit avec l'homme en noir et... perd lamentablement. L'homme en noir récupère la princesse et la traîne avec lui pour échapper aux gardes du royaume lancés à leur poursuite. Il n'est pas super jouasse qu'elle en épouse un autre que son Grand Amour Westley et pour cause : c'est lui, Westley. Bouton d'Or est super contente et les deux amoureux s'en vont en gambadant droit vers les Marais de Feu (d'où jamais personne n'est ressorti vivant).

- Tu vois Bouton d'Or, c'est pas si terrible, nous avons évité les sables luisants et nous savons repérer les jets de flamme. On pourrait presque camper ici !
- Mais, Westley, as-tu pensé aux R.T.I. ???
- Les Rongeurs de Taille Inhabituelle ? Je ne pense pas qu'ils existent.
(insérer ici un combat avec un rat d'une taille monstrueuse)

Après un combat victorieux contre la bestiole, Westley et Bouton d'Or parviennent à sortir des Marais de Feu... où ils sont cueillis par la brigade du prince. Pour sauver Westley d'une mort certaine, Bouton d'Or promet d'épouser le prince quand même, si lui promet de libérer Westley (la naïve).

Westley est emmené dans le Puits du Désespoir où il sera torturé sauvagement et laissé pour mort par -coïncidence- l'homme à six doigts que recherche activement Inigo depuis 20 ans car il a assassiné son père.

C'est là que cette coïncidence entre en jeu, puisque Inigo a besoin d'aide pour assouvir sa vengeance. Il n'est pas très doué niveau stratégie et, puisque Vizzini est mort, Fezzik et Inigo se mettent à la recherche de l'homme qui l'a vaincu et qui pourra donc les aider.

Hélas, Westley est mort ! Pas grave, les deux compères l'emmènent chez Miracle Max, ancien mage du roi (viré par ce salaud de fils du roi), qui pourra sûrement les aider.

- Chéri, tu crois que ça va marcher ?
- Il faudrait un miracle !

Westely se réveille finalement mais ne peut pas bouger et encore moins tenir sur ses jambes (il a eu une journée difficile, entre la torture et la mort...). Il aurait bien un plan pour infiltrer le château mais...

- Si seulement on avait une brouette ! On a toujours besoin d'une brouette. Et d'une cape anti-feu.

S'en suit une infiltration dans le château, des bagarres, un duel à mort et un mariage nul et non avenu.

- Bouton d'Or, as-tu dit oui ?
- Non, on a sauté ce passage !

Et une fin heureuse pour Bouton d'Or et Westley, OUF !

Tu l'auras compris, je t'encourage vivement à te procurer ce film ! Et si tu doutes un instant de son potentiel "film culte", je te rappelle en passant que je partage mes références avec elle...


samedi 30 octobre 2010

Où l'on se lève très tôt le samedi...

Samedi matin, 9h30.

J'attrape mon vélo pour aller récupérer un colis à la Poste (comme 20 autres personnes en même temps que moi, j'en suis sûre).

Au bout de 200 mètres, tiens j'ai du mal à pédaler. Je me sens déjà vaguement essoufflée, j'ai chaud. Instant de panique. Je le savais : je suis devenue une grosse patate. C'est ce nouveau travail en périphérie, plus moyen de m'y rendre en vélo. Je suis collée à mon PC toute la journée, voiture-boulot-dodo. J'ai certainement déjà pris 6 kilos en 2 mois, c'est sûr. Et je vais devenir obèse. Je ne rentrerai plus dans aucun de mes vêtements et je devrai travailler nue. Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j'erre ??

Je pédale encore, échafaudant un plan de secours pour mes mollets atrophiés. Je visualise le stepper remisé dans un coin de l'appartement, me promettant d'en faire tous les jours pendant 1 mois. Ca devrait le faire, pour un début. J'ajoute à ça un régime drastique, évidemment. Il s'agit de me remettre en forme, et sérieusement !

Je me perds dans mon flot de pensées gym tonic quand j'arrive à destination. Je gare mon bolide et mes yeux s'attardent sur la roue arrière avachie.

Epiphanie.

Une ampoule brille de 1000 feux au-dessus de ma tête.

Non, je ne suis pas en train de me transformer en grosse patate, c'est juste la roue de mon vélo qui est dégonflée ! C'est sûr, on pédale beaucoup moins bien avec un pneu sous-gonflé.

...

Mon travail de patate, ma voiture de patate, mes journées de patate ? 

Je ne vois pas du tout le rapport. Allez, passe-moi un Schokobon.

lundi 25 octobre 2010

Où l'on parle de ma passion pour les années 60...

J'ai une passion pour ces années-là. Je n'ai en aucun cas fait une étude sur le contexte sociopolitique de l'époque, ni ne m'habille en total look sixties (même si ça, j'aimerais bien mais bonjour la dégaine !) mais juste, j'aime bien.

Tout ça tient en 3 étapes.

Etape 1 : 1995
Entre 7 et 10 ans, j'ai totalement biberonné à Dirty Dancing. J'ai déjà évoqué ma passion coupable pour ce film mais il faut dire qu'elle prend sa source loin dans le temps !

Je l'ai regardé si souvent que la cassette en est décédée. J'avoue que je n'ai jamais rien compris à l'intrigue (l'avortement, les coucheries du personnel, le concept-même du dirty dancing...) mais ça a dû provoquer de graves lésions dans ma cervelle parce qu'aujourd'hui encore je ne m'en lasse pas ! (Note : l'intrigue est maintenant maîtrisée, voire connue par coeur, merci)

Etape 2 : 2009
Un film prometteur est annoncé : du rock, des DJ sur un bateau, des acteurs british formidables et en toile de fond... les années 60 ! Good Morning England !

C'est là que j'ai compris que j'étais atteinte. Ce film va devenir mon nouveau Dirty Dancing, et je n'aurai même pas honte de l'avouer ! C'est vraiment formidable. 

Etape 3 : 2010
Là je suis déjà bien atteinte par ma sixtite aiguë puisque la seule évocation des années 60 me pousse à aller voir ce film : Une Education. C'est décidé, je veux être une lycéenne anglaise qui joue du violoncelle sous la pluie (euh, à peu près).

Appelez-moi le Dr. Emmet Brown, il me faut une DeLorean !

Est-ce que je suis la seule à être amoureuse d'une période comme ça ? 


samedi 23 octobre 2010

Où l'on découvre une alternative à la télévision...

Le petit plaisir en rentrant du boulot les soirs où l'on a envie de ne rien faire, c'est de se poser dans le canapé devant la télé.

Hélas, est-ce les programmes qui empirent ou mon jugement qui s'affine ? mais je ne regarde plus tellement le petit écran.

Aparté : je suppose que ça n'a rien à voir avec le fait que j'ai une télé 36 cm et que même mon écran d'ordinateur est plus grand que ça. Non, rien à voir. Fin de l'aparté.

Or donc, que faire pour occuper mes longues soirées ?

La solution est simple, elle est mignonne, elle est poilue et elle vit dans une cage.


A droite : Maurice, à gauche : Jeff.


Maintenant quand je rentre du travail; ça donne ça :

- Coucou les Mickeys ! Vous avez passé une bonne journée ? Vous avez faim ?
NOTE : ils ont TOUJOURS faim.

- Vous voulez du carton ? Voilà une boîte vide, amusez-vous bien !
Et c'est à ce moment que se mettent en marche ces 2 machines de guerre que sont nos gerbilles, ces bouffeurs de carton en tout genre.
NOTE : ça marche aussi avec les mouchoirs en papier. Ca marche même tellement bien qu'ils ont reçu leur propre boîte Eco+ pour leur usage personnel (nous sommes de gros snobs qui ne nous mouchons qu'à partir de la gamme Marque Repère).


Puis vient le temps de l'opération Prison Break.


"Gnniii, j'comprends pas qu'on soit pas encore dehors,
ça fait 6 mois que je suis sur ces barreaux !"

A ce moment-là en général, les Mickeys peuvent apercevoir deux abrutis les observant depuis le monde libre :

- Oooh regarde, Jeff est dans la noix de coco... comme il est mignon !
- Et Maurice s'étire, il a la tête dans le cul... c'est trop chou !
- Regardent ils se bagarrent pour un bout de pain, c'est rigolo !
*regards attendris*

Alors bien sûr, sur cette télé-là il n'y qu'une seule chaîne avec ses deux animateurs (qui dorment dans leur petit nid les 3/4 du temps), mais c'est un spectacle dont on ne se lasse jamais. (Ils sont vraiment TROP mignons)



jeudi 21 octobre 2010

Où l'on fait des concessions dans son couple... (3)

Mais quel film pourrait être pire que Mary Poppins, qui a provoqué une réaction épidermique et incurable à l'Homme de la Maison ???

Soyons réalistes, aucun. J'ai touché la corde sensible avec ce film et ai maintenant une arme redoutable en ma possession.

Pas de pitié pour les croissants néanmoins : j'ai vu Predator, l'Homme verra un film de midinette.

Et j'ai là le film parfait : je dis années 60, je dis danse, je dis Patrick Swayze, je dis iiiiiiiiih !!!

Exactement. J'ai réussi à faire regarder Dirty Dancing à l'Homme en entier.

Il y a eu du "je l'ai aidé à porter les pastèques"
Il y a eu du "ne cours pas après ton destin comme un cheval sauvage"
Il y a eu du "personne ne laisse Bébé dans un coin"

Et c'était beau.

Verdict de l'intéressé : "Mouais, c'était quand même bien cul-cul."

Je ne vois pas du tout de quoi il veut parler.

mercredi 20 octobre 2010

Où l'on fait des concessions dans son couple... (2)

Après l'épisode Predator, je méritais bien de voir un film réconfortant, et surtout de l'imposer fourbement à 'Homme de la Maison, puisqu'après tout chacun son tour.

Voilà comment il s'est retrouvé devant ma dernière acquisition en date : Mary Poppins !

Film des années 60, film qui a bercé mon enfance mais surtout, comble de l'horreur pour l'Homme, une comédie musicale (jingle terrifiant).

Un rapide résumé:
La nurse Mary Poppins est un peu magicienne et arrive dans la famille Banks pour s'occuper des deux turbulents enfants de la famille. Elle va leur faire vivre de drôles d'aventures avec notamment son ami Bert, et leur permettre de se rapprocher de leur père avant de repartir comme elle est venue, par les airs.

Le tout en chansons, naturellement.

Qu'en a pensé l'Homme ? Et bien à mon grand regret, il a dû déclarer forfait à la 10ème chanson (au bout de 45 minutes de film, donc) (ah ben ça, c'est une comédie musicale, je l'avais prévenu !) et j'ai profité toute seule du film. J'avoue que j'ai accéléré quelques chansons mais les meilleures et indémodables Chem Cheminée et le Morceau de Sucre s'écoutent sans fin !!

Mon préféré est Bert, l'homme orchestre/peintre de rue/ramoneur/poète, à qui il en faut peu pour être heureux :)

Point positif après cet échec : je n'ai peut-être pas réussi à insuffler l'amour des comédies musicales à l'Homme de la Maison, mais j'ai encore le droit à un film pour lui. Et là j'ai choisi du lourd, du très très lourd.

à suivre...


mardi 19 octobre 2010

Où l'on fait des concessions dans son couple... (1)

Toujours dans le but de réviser mes classiques, l'Homme de la Maison me propose régulièrement des films.

Le dernier en date : 
- Predator.
- Non.
- Mais si Predator, tu vas adorer !
- Sérieusement ? Non.

J'ai finalement cédé à la pression et me voilà emmitouflée dans un plaid devant le film, prête à me cacher les yeux au moindre soupçon d'apparition de la chose. C'est-à-dire, à la moindre note de musique un peu flippante.

Bilan : je n'ai malheureusement vu que les 3/4 du film, ayant passé le reste du temps à me cacher sous le plaid ou à lever les yeux au ciel.

Un résumé de l'action :
Un groupe de militaires américains débarquent dans la jungle pour une mission qui se révèle bidon, et ils se rendent rapidement compte qu'ils sont traqués et sauvagement tués un par un par une créature surnaturelle qui peut se rendre invisible (le prédateur, donc).
Heureusement mon chouchou Arnold Schwarzenegger survit et se livre dans un combat final contre la bête, combat qu'il remporte grâce à sa ruse et, soyons réalistes, parce que c'est lui l'Américain.

Mon avis de fille sensible : trop de sang, trop de coups de feu et une débauche d'effets spéciaux diversifiés : nous notons que l'usage du fond vert pour simuler l'effet caméléon était bien maîtrisé en 1987. 

Mais c'est surtout ce postulat de départ (Rambo, même combat) : un méchant très moche et méchant arrive sur Terre depuis sa capsule spatiale (?) et tue tout le monde car c'est un prédateur (??), puis il enlève son masque et propose un combat d'égal à égal au dernier survivant pour tester sa force (??????).

Et on me souffle dans l'oreillette que la formule a tellement bien marché qu'ils ont décliné la franchise dans Predator 2, Alien contre Predator 1 et 2 et maintenant Predators (avec le chétif Adrian Brody qui reprend le rôle de Schwarzy) (??)

J'avoue que je reste perplexe.

Mais point positif de cette expérience, ce film a fait l'objet d'un troc "mon film contre ton film" et j'ai maintenant le droit d'imposer un film à l'Homme de la Maison...

à suivre...

dimanche 17 octobre 2010

Où l'on parle de cinéma...

En ce moment, je suis dans une période "rattrapons tous ces chefs-d'oeuvre des années 80 que je n'ai pas vus" parce que je veux me forger une bonne culture cinématographique.


Et aussi parce que j'ai vu toutes les parodies et maintenant j'aimerais en comprendre toutes les subtilités comiques, merci.


J'appelle donc à la barre le réalisateur de RAMBO.


Cher réalisateur de Rambo,
Non mais sans déconner ?!
Baser un film entier sur un délit de sale gueule ?


Pour mémoire, résumons brièvement le film :
Flic : Hé toi, où tu vas ?
Rambo : MhhGrrMhh.
Flic : You're talking to me ? Je vais te tataner la gueule espèce de vagabond !!
Rambo : GrrMhhhGrr.
Flic : Comment ça, c'est un héros de guerre ravagé par la mort de ses frères d'armes ? Ici le shériff, c'est moi et ça va pas se passer comme ça ! Je vais le botter hors de ma ville mort ou vif (mais surtout mort) !
Ensuite, un déploiement de 120 hommes, 4 hélicoptères, 12 chiens et 564 armes forcent le brave homme à se défendre. Et à la fin, il s'excuse pour le mal qu'il a fait

Je me répète, mais : sans déconner ???

Mais passons sur cette folle originalité scénaristique. Il n'était pas si mauvais acteur, le Sly.

En même temps quand on a 3 lignes de dialogue sur 1h40 de film...

samedi 16 octobre 2010

Où l'on parle d'un début...

Quand j'étais petite, je voulais devenir écrivain.

Et puis j'ai eu beau secouer ma manche, aucun livre n'en est jamais sorti.

En revanche une camarade de lycée a bien été éditée, elle.

Donc voilà, j'ouvre ce blog dans le seul et unique but qu'un éditeur me remarque, tombe amoureux de ma prose et m'édite en m'offrant une avance faramineuse.

...

Ou pas.
Mais me forcer à me remettre à l'écriture me semble pas mal, déjà. Et plus réaliste...

En espérant que ça dure !