samedi 30 octobre 2010

Où l'on se lève très tôt le samedi...

Samedi matin, 9h30.

J'attrape mon vélo pour aller récupérer un colis à la Poste (comme 20 autres personnes en même temps que moi, j'en suis sûre).

Au bout de 200 mètres, tiens j'ai du mal à pédaler. Je me sens déjà vaguement essoufflée, j'ai chaud. Instant de panique. Je le savais : je suis devenue une grosse patate. C'est ce nouveau travail en périphérie, plus moyen de m'y rendre en vélo. Je suis collée à mon PC toute la journée, voiture-boulot-dodo. J'ai certainement déjà pris 6 kilos en 2 mois, c'est sûr. Et je vais devenir obèse. Je ne rentrerai plus dans aucun de mes vêtements et je devrai travailler nue. Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j'erre ??

Je pédale encore, échafaudant un plan de secours pour mes mollets atrophiés. Je visualise le stepper remisé dans un coin de l'appartement, me promettant d'en faire tous les jours pendant 1 mois. Ca devrait le faire, pour un début. J'ajoute à ça un régime drastique, évidemment. Il s'agit de me remettre en forme, et sérieusement !

Je me perds dans mon flot de pensées gym tonic quand j'arrive à destination. Je gare mon bolide et mes yeux s'attardent sur la roue arrière avachie.

Epiphanie.

Une ampoule brille de 1000 feux au-dessus de ma tête.

Non, je ne suis pas en train de me transformer en grosse patate, c'est juste la roue de mon vélo qui est dégonflée ! C'est sûr, on pédale beaucoup moins bien avec un pneu sous-gonflé.

...

Mon travail de patate, ma voiture de patate, mes journées de patate ? 

Je ne vois pas du tout le rapport. Allez, passe-moi un Schokobon.

lundi 25 octobre 2010

Où l'on parle de ma passion pour les années 60...

J'ai une passion pour ces années-là. Je n'ai en aucun cas fait une étude sur le contexte sociopolitique de l'époque, ni ne m'habille en total look sixties (même si ça, j'aimerais bien mais bonjour la dégaine !) mais juste, j'aime bien.

Tout ça tient en 3 étapes.

Etape 1 : 1995
Entre 7 et 10 ans, j'ai totalement biberonné à Dirty Dancing. J'ai déjà évoqué ma passion coupable pour ce film mais il faut dire qu'elle prend sa source loin dans le temps !

Je l'ai regardé si souvent que la cassette en est décédée. J'avoue que je n'ai jamais rien compris à l'intrigue (l'avortement, les coucheries du personnel, le concept-même du dirty dancing...) mais ça a dû provoquer de graves lésions dans ma cervelle parce qu'aujourd'hui encore je ne m'en lasse pas ! (Note : l'intrigue est maintenant maîtrisée, voire connue par coeur, merci)

Etape 2 : 2009
Un film prometteur est annoncé : du rock, des DJ sur un bateau, des acteurs british formidables et en toile de fond... les années 60 ! Good Morning England !

C'est là que j'ai compris que j'étais atteinte. Ce film va devenir mon nouveau Dirty Dancing, et je n'aurai même pas honte de l'avouer ! C'est vraiment formidable. 

Etape 3 : 2010
Là je suis déjà bien atteinte par ma sixtite aiguë puisque la seule évocation des années 60 me pousse à aller voir ce film : Une Education. C'est décidé, je veux être une lycéenne anglaise qui joue du violoncelle sous la pluie (euh, à peu près).

Appelez-moi le Dr. Emmet Brown, il me faut une DeLorean !

Est-ce que je suis la seule à être amoureuse d'une période comme ça ? 


samedi 23 octobre 2010

Où l'on découvre une alternative à la télévision...

Le petit plaisir en rentrant du boulot les soirs où l'on a envie de ne rien faire, c'est de se poser dans le canapé devant la télé.

Hélas, est-ce les programmes qui empirent ou mon jugement qui s'affine ? mais je ne regarde plus tellement le petit écran.

Aparté : je suppose que ça n'a rien à voir avec le fait que j'ai une télé 36 cm et que même mon écran d'ordinateur est plus grand que ça. Non, rien à voir. Fin de l'aparté.

Or donc, que faire pour occuper mes longues soirées ?

La solution est simple, elle est mignonne, elle est poilue et elle vit dans une cage.


A droite : Maurice, à gauche : Jeff.


Maintenant quand je rentre du travail; ça donne ça :

- Coucou les Mickeys ! Vous avez passé une bonne journée ? Vous avez faim ?
NOTE : ils ont TOUJOURS faim.

- Vous voulez du carton ? Voilà une boîte vide, amusez-vous bien !
Et c'est à ce moment que se mettent en marche ces 2 machines de guerre que sont nos gerbilles, ces bouffeurs de carton en tout genre.
NOTE : ça marche aussi avec les mouchoirs en papier. Ca marche même tellement bien qu'ils ont reçu leur propre boîte Eco+ pour leur usage personnel (nous sommes de gros snobs qui ne nous mouchons qu'à partir de la gamme Marque Repère).


Puis vient le temps de l'opération Prison Break.


"Gnniii, j'comprends pas qu'on soit pas encore dehors,
ça fait 6 mois que je suis sur ces barreaux !"

A ce moment-là en général, les Mickeys peuvent apercevoir deux abrutis les observant depuis le monde libre :

- Oooh regarde, Jeff est dans la noix de coco... comme il est mignon !
- Et Maurice s'étire, il a la tête dans le cul... c'est trop chou !
- Regardent ils se bagarrent pour un bout de pain, c'est rigolo !
*regards attendris*

Alors bien sûr, sur cette télé-là il n'y qu'une seule chaîne avec ses deux animateurs (qui dorment dans leur petit nid les 3/4 du temps), mais c'est un spectacle dont on ne se lasse jamais. (Ils sont vraiment TROP mignons)



jeudi 21 octobre 2010

Où l'on fait des concessions dans son couple... (3)

Mais quel film pourrait être pire que Mary Poppins, qui a provoqué une réaction épidermique et incurable à l'Homme de la Maison ???

Soyons réalistes, aucun. J'ai touché la corde sensible avec ce film et ai maintenant une arme redoutable en ma possession.

Pas de pitié pour les croissants néanmoins : j'ai vu Predator, l'Homme verra un film de midinette.

Et j'ai là le film parfait : je dis années 60, je dis danse, je dis Patrick Swayze, je dis iiiiiiiiih !!!

Exactement. J'ai réussi à faire regarder Dirty Dancing à l'Homme en entier.

Il y a eu du "je l'ai aidé à porter les pastèques"
Il y a eu du "ne cours pas après ton destin comme un cheval sauvage"
Il y a eu du "personne ne laisse Bébé dans un coin"

Et c'était beau.

Verdict de l'intéressé : "Mouais, c'était quand même bien cul-cul."

Je ne vois pas du tout de quoi il veut parler.

mercredi 20 octobre 2010

Où l'on fait des concessions dans son couple... (2)

Après l'épisode Predator, je méritais bien de voir un film réconfortant, et surtout de l'imposer fourbement à 'Homme de la Maison, puisqu'après tout chacun son tour.

Voilà comment il s'est retrouvé devant ma dernière acquisition en date : Mary Poppins !

Film des années 60, film qui a bercé mon enfance mais surtout, comble de l'horreur pour l'Homme, une comédie musicale (jingle terrifiant).

Un rapide résumé:
La nurse Mary Poppins est un peu magicienne et arrive dans la famille Banks pour s'occuper des deux turbulents enfants de la famille. Elle va leur faire vivre de drôles d'aventures avec notamment son ami Bert, et leur permettre de se rapprocher de leur père avant de repartir comme elle est venue, par les airs.

Le tout en chansons, naturellement.

Qu'en a pensé l'Homme ? Et bien à mon grand regret, il a dû déclarer forfait à la 10ème chanson (au bout de 45 minutes de film, donc) (ah ben ça, c'est une comédie musicale, je l'avais prévenu !) et j'ai profité toute seule du film. J'avoue que j'ai accéléré quelques chansons mais les meilleures et indémodables Chem Cheminée et le Morceau de Sucre s'écoutent sans fin !!

Mon préféré est Bert, l'homme orchestre/peintre de rue/ramoneur/poète, à qui il en faut peu pour être heureux :)

Point positif après cet échec : je n'ai peut-être pas réussi à insuffler l'amour des comédies musicales à l'Homme de la Maison, mais j'ai encore le droit à un film pour lui. Et là j'ai choisi du lourd, du très très lourd.

à suivre...


mardi 19 octobre 2010

Où l'on fait des concessions dans son couple... (1)

Toujours dans le but de réviser mes classiques, l'Homme de la Maison me propose régulièrement des films.

Le dernier en date : 
- Predator.
- Non.
- Mais si Predator, tu vas adorer !
- Sérieusement ? Non.

J'ai finalement cédé à la pression et me voilà emmitouflée dans un plaid devant le film, prête à me cacher les yeux au moindre soupçon d'apparition de la chose. C'est-à-dire, à la moindre note de musique un peu flippante.

Bilan : je n'ai malheureusement vu que les 3/4 du film, ayant passé le reste du temps à me cacher sous le plaid ou à lever les yeux au ciel.

Un résumé de l'action :
Un groupe de militaires américains débarquent dans la jungle pour une mission qui se révèle bidon, et ils se rendent rapidement compte qu'ils sont traqués et sauvagement tués un par un par une créature surnaturelle qui peut se rendre invisible (le prédateur, donc).
Heureusement mon chouchou Arnold Schwarzenegger survit et se livre dans un combat final contre la bête, combat qu'il remporte grâce à sa ruse et, soyons réalistes, parce que c'est lui l'Américain.

Mon avis de fille sensible : trop de sang, trop de coups de feu et une débauche d'effets spéciaux diversifiés : nous notons que l'usage du fond vert pour simuler l'effet caméléon était bien maîtrisé en 1987. 

Mais c'est surtout ce postulat de départ (Rambo, même combat) : un méchant très moche et méchant arrive sur Terre depuis sa capsule spatiale (?) et tue tout le monde car c'est un prédateur (??), puis il enlève son masque et propose un combat d'égal à égal au dernier survivant pour tester sa force (??????).

Et on me souffle dans l'oreillette que la formule a tellement bien marché qu'ils ont décliné la franchise dans Predator 2, Alien contre Predator 1 et 2 et maintenant Predators (avec le chétif Adrian Brody qui reprend le rôle de Schwarzy) (??)

J'avoue que je reste perplexe.

Mais point positif de cette expérience, ce film a fait l'objet d'un troc "mon film contre ton film" et j'ai maintenant le droit d'imposer un film à l'Homme de la Maison...

à suivre...

dimanche 17 octobre 2010

Où l'on parle de cinéma...

En ce moment, je suis dans une période "rattrapons tous ces chefs-d'oeuvre des années 80 que je n'ai pas vus" parce que je veux me forger une bonne culture cinématographique.


Et aussi parce que j'ai vu toutes les parodies et maintenant j'aimerais en comprendre toutes les subtilités comiques, merci.


J'appelle donc à la barre le réalisateur de RAMBO.


Cher réalisateur de Rambo,
Non mais sans déconner ?!
Baser un film entier sur un délit de sale gueule ?


Pour mémoire, résumons brièvement le film :
Flic : Hé toi, où tu vas ?
Rambo : MhhGrrMhh.
Flic : You're talking to me ? Je vais te tataner la gueule espèce de vagabond !!
Rambo : GrrMhhhGrr.
Flic : Comment ça, c'est un héros de guerre ravagé par la mort de ses frères d'armes ? Ici le shériff, c'est moi et ça va pas se passer comme ça ! Je vais le botter hors de ma ville mort ou vif (mais surtout mort) !
Ensuite, un déploiement de 120 hommes, 4 hélicoptères, 12 chiens et 564 armes forcent le brave homme à se défendre. Et à la fin, il s'excuse pour le mal qu'il a fait

Je me répète, mais : sans déconner ???

Mais passons sur cette folle originalité scénaristique. Il n'était pas si mauvais acteur, le Sly.

En même temps quand on a 3 lignes de dialogue sur 1h40 de film...

samedi 16 octobre 2010

Où l'on parle d'un début...

Quand j'étais petite, je voulais devenir écrivain.

Et puis j'ai eu beau secouer ma manche, aucun livre n'en est jamais sorti.

En revanche une camarade de lycée a bien été éditée, elle.

Donc voilà, j'ouvre ce blog dans le seul et unique but qu'un éditeur me remarque, tombe amoureux de ma prose et m'édite en m'offrant une avance faramineuse.

...

Ou pas.
Mais me forcer à me remettre à l'écriture me semble pas mal, déjà. Et plus réaliste...

En espérant que ça dure !