mardi 19 octobre 2010

Où l'on fait des concessions dans son couple... (1)

Toujours dans le but de réviser mes classiques, l'Homme de la Maison me propose régulièrement des films.

Le dernier en date : 
- Predator.
- Non.
- Mais si Predator, tu vas adorer !
- Sérieusement ? Non.

J'ai finalement cédé à la pression et me voilà emmitouflée dans un plaid devant le film, prête à me cacher les yeux au moindre soupçon d'apparition de la chose. C'est-à-dire, à la moindre note de musique un peu flippante.

Bilan : je n'ai malheureusement vu que les 3/4 du film, ayant passé le reste du temps à me cacher sous le plaid ou à lever les yeux au ciel.

Un résumé de l'action :
Un groupe de militaires américains débarquent dans la jungle pour une mission qui se révèle bidon, et ils se rendent rapidement compte qu'ils sont traqués et sauvagement tués un par un par une créature surnaturelle qui peut se rendre invisible (le prédateur, donc).
Heureusement mon chouchou Arnold Schwarzenegger survit et se livre dans un combat final contre la bête, combat qu'il remporte grâce à sa ruse et, soyons réalistes, parce que c'est lui l'Américain.

Mon avis de fille sensible : trop de sang, trop de coups de feu et une débauche d'effets spéciaux diversifiés : nous notons que l'usage du fond vert pour simuler l'effet caméléon était bien maîtrisé en 1987. 

Mais c'est surtout ce postulat de départ (Rambo, même combat) : un méchant très moche et méchant arrive sur Terre depuis sa capsule spatiale (?) et tue tout le monde car c'est un prédateur (??), puis il enlève son masque et propose un combat d'égal à égal au dernier survivant pour tester sa force (??????).

Et on me souffle dans l'oreillette que la formule a tellement bien marché qu'ils ont décliné la franchise dans Predator 2, Alien contre Predator 1 et 2 et maintenant Predators (avec le chétif Adrian Brody qui reprend le rôle de Schwarzy) (??)

J'avoue que je reste perplexe.

Mais point positif de cette expérience, ce film a fait l'objet d'un troc "mon film contre ton film" et j'ai maintenant le droit d'imposer un film à l'Homme de la Maison...

à suivre...

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